FIV à transfert unique – à défaut de FIV unique

FIV1
On peut bien l’appeler FIV1 maintenant qu’on sait qu’il y aura une FIV2…

Le résultat est donc négatif. Mes petites bulles ont éclaté en plein vol avant même d’avoir eu le temps de devenir bulles d’espoir. Et nous on se retrouve là, un peu bêtes, sans petits bonus congelés, avec l’impression étrange que cette FIV se termine avant même d’avoir eu le temps de vraiment commencer.
On a quand même eu un transfert, c’est vrai. Un beau double transfert. Auquel on a cru autant que nous le permettait le poids des échecs passés. Auquel on s’est accroché malgré le spectre que nos deux embryons soient morts avant même d’avoir eu le temps de s’implanter. C’est si fragile des J2…
On s’était préparé à une éventuelle chute. On ne s’était pas préparé par contre à avoir un transfert unique. C’est peut-être ce qui nous blesse le plus aujourd’hui, finalement.

Cette peur atroce de se dire qu’à ce rythme-là, si les tentatives continuent de s’enchaîner comme ça, on aura fini notre parcours PMA dans quoi, dix-huit mois, et qu’on en sortira peut-être les bras vides et le cœur meurtri. Cette angoisse terrible de se rapprocher à grands pas du bout du chemin. Cet abîme immense dans lequel on menace de sombrer quand on se projette dans une vie sans enfants.

Dans quelques jours, semaines… Dans quelque temps, nous réfléchirons à tout ça. A ce que cette FIV nous a appris, à ce qu’il convient de faire pour un deuxième round aux meilleurs résultats. Nous consulterons notre Gyneco PMA, notre biologiste. Nous verrons si elles ont des explications, des réponses, un plan d’attaque. Et nous déciderons alors de la suite.
Mais pour le moment… Nous allons nous reposer. Nous vider de nos larmes, évacuer le chagrin et nous remettre doucement du trop plein d’émotions qu’induit la PMA.

PS : Merci à toutes pour vos petits mots, vos mails et vos pensées. Vous êtes comme des bouées de sauvetage dans ce parcours Ô combien mouvementé.